Par Laurent Coppin

L'Ecosse, terre envoûtante et onirique

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Écosse, terre éternelle de mythes et légendes aux paysages sauvages et brumeux constitués de landes, de bruyères et de lochs est imprégnée  de mystères et de magie. J' avais toujours imaginé les contours et l'authentique profondeur de cette terre marquée par l’empreinte des peuples celtes et par une nature indomptable.

On ressent le souffle épique de l’aventure dès que le mur d’Hadrien est franchi au nord de l’Angleterre. On repense aux légions romaines qui se sont perdues dans les contrées du nord pour maintenir l’ordre au confins de l’empire face aux rudes guerriers Pictes. Je les imagine, perché sur les vestiges de cet édifice qui a traversé les siècles, près à en découdre avec ces peuples légendaires.

L’Écosse, terre de brumes et de mystères, est intimement liée à un héritage celte riche en récits mythologiques. Les Celtes, peuple de bardes et de druides, ont semé les graines de leurs traditions où se mêlent exploits héroïques et créatures surnaturelles. Intimement lié à la nature, je me sens lié à leurs rites païens où la nature et au centre de leurs croyances, où la présence de tel ou tel arbre ou d’une créature vivante a tout son sens et sa légitimé.

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C’est une terre où les récits épiques et les créatures surnaturelles semblent surgir à chaque colline brumeuse et chaque loch sombre. Comment ne pas imaginer Nessie surgir du Ness au travers d’une brume compacte ? Même après avoir contempler ce Loch de multiples fois, le mythe perdure dans mon imagination et c’est presque devenu une évidence que de rester là sur les collines qui entoure le loch Ness en espérant être le témoin privilégié d’une apparition mystique.

Plus haut encore, Les Highlands d’Écosse, avec leurs vallons ondoyants et leurs sommets escarpés, sont le berceau de nombreuses légendes qui ont traversé les siècles. Ces étendues sauvages, enveloppées de brumes matinales, semblent être un théâtre naturel où se jouent les récits épiques issus des légendes celtes. C’est durant l'automne ou l’hiver que je ressens le plus l’atmosphère épique et envoutante de cette contrée reculée.

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Le Glen Affric et le Glencoe puis le Coigach et l’Assynt situés au nord des Highlands me font quitter le monde des vivants pour entrer dans un monde spirituel et envoutant, hors du temps, comme si on ouvrait une porte vers un monde parallèle. J’envie ceux qui ont le chance de vivre au quotidien dans cette nature authentique. Encore faut-il être prêt moralement et physiquement à supporter une météo épouvantable durant une grande partie de l’année.